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W. A. Mozart | Concerto pour piano n°14 – III. Allegro ma non troppo
W. A. Mozart | Concerto pour piano n°14 – III. Allegro ma non troppo

Presse

highlights

Une heure avec ...

Revue "Ardiam"

Coloriste subtile, Dany Rouet possède une qualité immédiatement perceptible, celle d'entrer tout naturellement dans l'univers propre de chaque compositeur... Elle sait créer la sonorité en demi-teinte qu'exige Debussy. Chaque plan étant individualisé sans difficulté, les résonances bien utilisées pour faire émerger sans peine les sons du brouillard, grâce à une technique légère et chatoyante, un sens aigu de l'espace sonore, une intelligence musicale claire et un tempérament d'un équilibre remarquable.

Gérard Chouquer
Festival de Besançon

Un moment de grâce

L'Alsace

Sous le signe du quintette avec piano, le premier concert de la saison a permis de comparer les esthétiques très différentes des musiques allemandes et françaises. Tellement française, la musique de Gabriel Fauré est réputée passer difficilement les frontières, comme l'on s'en désole avec son premier quintette en ré mineur, reflétant pourtant bien le charme d'une écriture très personnelle. La partition a été défendue avec passion par les solistes de l'OSM et Dany Rouet, une excellente pianiste dont l'énergie et la finesse étaient à la hauteur de l'enjeu. Avec le quintette opus 34 de Brahms, les musiciens ont su concilier la forme classique de l'oeuvre et la synthèse la plus accomplie de la jeunesse du compositeur, alliant fougue et subtilité dans les structures. La pianiste y jouait un rôle central, aux exigences poétiques les plus diverses, avec une virtuosité brillante.

Mulhouse – Saison de l'Orchestre Symphonique de Mulhouse
photo de Dany Rouet
photo d'un article de presse
Deux premiers prix de piano au Conservatoire
1975, L'Est Républicain

toutes les critiques

  • Erasme et Rouet 

    2010
    DNA

    Le quintette Erasme et la pianiste Dany Rouet ont célébré, à la Cité de la Musique, de beaux fleurons de la musique de chambre française, de Saint Saëns à Poulenc. Dany Rouet, sur la brèche tout au long, a impeccablement soutenu au clavier le train vif des partitions. Avec une présence remarquable, et en parfait accord avec les vents du quintette, dont l'excellence n'a jamais été prise en défaut.

    Marc Munch
    Strasbourg – Saison de l'Orchestre Philarmonique de Strasbourg
  • Prometteuse rencontre

    2009
    DNA

    Le Quatuor Manfred et la pianiste Dany Rouet ont offert d'abord tout à tour une superbe contribution à l'année Haydn en deux chefs-d'oeuvre « Sturm und Drang , la fiévreuse trente troisième sonate en ut mineur et le quatuor opus 20 n°4., synthèse de verve populaire et d'élaboration savante. De son côté, Dany Rouet est une schumannienne que plusieurs enregistrements signalent tout particulièrement comme telle. Autant dire que la réunion de ces cinq musiciens dans l'emblématique quintette de Schumann était attendue en seconde partie.

    Christian Fruchart
    Musique au pays de Hanau
  • Magnifique romantisme

    2007
    DNA

    ... L'auditoire a pu apprécier le toucher à la fois ferme et souple de Dany Rouet dans la version du premier concerto de Chopin sous la forme du quintette avec piano. Magnifiquement portée par la chaleur expressive du quatuor Manfred, Dany Rouet a été remarquable, impériale, virtuose de la technique dans l'allegro maestoso initial et du rondo vivace final extrêmement brillant, et assurant une parfaite maîtrise de la sensibilité et de la nuance dans la romance centrale. Lors de cette soirée, en fin de compte, le public a pu découvrir une autre œuvre, assez différente du concerto classique, plus proche du dialogue subtil entre partenaires de musique de chambre.

    Jean-Marie Schreiber
    Dominicains de Guebwiller
  • Vienne, en ses jardins secrets

    2001
    Le Monde

    Cinq concerts, une conférence, une rencontre avec les interprètes, un brunch gourmand, le tout à l'initiative de Dany Rouet, la Filature invitait ce week-end à d'instructifs et raffinés « Voyages viennois ».... avec la nécessité de conserver devant le clavier l'énergie dépensée pour toute cette organisation, la pianiste et ses partenaire ont donné du quatuor opus 25 de Brahms une de ces interprétation débordantes de vitalité qui inspirèrent à Schoenberg l'idée de les orchestrer.

    Gérard Condé
    Voyages ViennoisLa Filature de Mulhouse
  • Ah les belles Fauréennes !

    2000
    DNA

    Comme à son piano, Dany Rouet a porté un soin méticuleux et une généreuse sollicitude à l'organisation et la réalisation de ce week-end consacré à l'ensemble de la musique de chambre de Fauré. ...Des temps forts ? Difficile d'en trouver plus que d'autres dans cet alignement de perles, dont certaines rares. Citons toutefois cet étonnant Thème et variations, du très grand Fauré, illustration fervente du classicisme du compositeur, d'une minutie scrupuleuse dans sa pensée musicale, restituée avec une irrésistible force expressive par Dany Rouet. Autre moment d'exception : Ce n'est pas par hasard que le premier quatuor opus 15, d'une richesse et d'une somptuosité rares, et servi, avec Dany Rouet épaulée par trois musiciens du Quatuor Renoir, par des interprètes de grande classe, a été choisi pour conclure ce festival, bien suivi par un public nombreux et enthousiaste.

    Jacques Mona
    Intégrale FauréLa Filature de Mulhouse
  • Boulimie de musique à la Filature

    1999
    Bâle Zeitung

    ...Dans le quatuor opus 47, la rencontre entre le piano volontariste de Dany Rouet, animée du souci d'architecturer le propos, et des ces cordes sensitives, aboutit a une interprétation d'orientation moins conventionnelle, ce qui rend pleine justice à la substance d'une œuvre où alternent les ombres inquiétantes et la plus fraiche lumière... ...Comment assez remercier Dany Rouet dont la palette de touchers, la virtuosité sans tapage ont servi autant ses partenaires que sa manière d'être, propre à redonner confiance au plus traqué des participants ? La générosité et de l'esprit de partage. La conclusion de ces riches moments par le célèbre quintette opus 44 était attendue de tous. Dany Rouet y étincela en compagnie du Quatuor Renoir. Une vraie fête.

    Christian Fruchart
    Intégrale SchumannLa Filature de Mulhouse
  • Quand parle le poète

    1996
    L'Alsace

    Le récital de la pianiste Dany Rouet a tenu l'auditoire sous le charme du rêve Schumannien. Il faut un amour passionné de Schumann pour entreprendre l'exploration chronologique de son œuvre, démarche audacieuse telle une méditation sonore des opus 15, 16 et 17.... Tour à tour violentes, torturées, bouillonnantes de visions fantastiques, ou dépressives et angoissantes, ces pièces offrent au pianiste toute la game des moyens d'expression. Dany Rouet a mis son agilité, sa souplesse d'adaptation et toute son âme dans son jeu, entrainant l'auditoire à sa suite dans le rêve infini auquel nous convie le poète.

    Jacques Mona
    La Filature de Mulhouse
  • Des Steinway nommés plaisir

    1995
    DNA

    Une soirée consacrée aux pages les plus heureuses et les plus sereines du cantor : ses concertos pour 2, 3 et 4 claviers. Les pianistes Noël Lee, Christian Ivaldi, Dany Rouet et Marie-Pierre Mantz ont fait preuve d'une sobriété et d'un goût parfaits, d'une cohésion et d'une complémentarité étonnantes, tant dans la fougue des Allegros que dans la fraicheur et la tendresse diffuse des mouvements lents. Bien malin qui, les yeux fermés, aurait pu établir qui jouait quoi parmi les quatre interprètes, dans une concentration ne souffrant aucun relâchement  ! une soirée dont on ressort apaisé, rasséréné, confiant, grâce à une musique qui vaut tous les antidépresseurs du monde !

    Denis Lustenberger
    Festival Bach
  • Récital duo de pianos

    1995
    Revue de l'UPN

    Les deux pianistes s'accordent magnifiquement dans ce répertoire des classiques du XXe siècle. Leur Stravinski restitue parfaitement des rythmes puissant et orchestraux de la danse sacrale. Leur Valse de Ravel nous entraine irrésistiblement et l'atmosphère slave de la 2e suite de Rachmaninov nous ravit : style d'interprétation, simultanéïté des attaques, phrasés d'ensemble et de détail...

    J.F. Godchau
    Université de Paris–Nanterre
  • La passion de Robert et Clara Schumann

    1994
    L'Alsace

    Dany Rouet a traduit ses pages, toutes inondées de passion juvénile, avec la même fièvre admirative, la même sensibilité dans l'expression des phrases et des nuances, exigeant de l'interprète virtuosité, sensibilité, exaltation succédant à la rêverie et la méditation. Elle a ravi et confondu l'auditoire par sa maîtrise technique et son expressivité concentrée dégageant une rayonnante puissance émotive.

    Jacques Mona
    La Filature de Mulhouse
  • Le souffle de la jeunesse

    1989
    L'Alsace

    Abordant avec bonheur les meilleurs moments de la soirée, Dany Rouet a détaillé ces pages avec beaucoup de fraicheur et d'expressivité, avec une qualité différenciée du toucher, une main gauche très prenante et une sonorité fluide et bien soutenue… Quant à Kreisleriana, elle en a donné une version d'une technique éblouissante, apportant un souffle de jeunesse et un air de franchise qui conviennent assurément à ces pages.

    P. Ch.
    Cycle Musique PassionThéâtre Municipal Mulhouse
  • Dany Rouet : Nature !

    1986
    L'Est républicain

    Une heure avec Dany Rouet. Oh oui ! Et même d'avantage, s'il vous plait ! Comment résister à ce charme sauvage ? La séduction naturelle laisse la virtuosité pour ce qu'elle est, un moyen qui ne mérite pas d'être cultivé pour lui-même. La musique discrètement féministe attend une présence attentive, participative, partenaire volontaire et déterminée.. Invitées à ce raout, même les vieilles connaissances comme Schumann ou Debussy, ont des sourires nouveaux à nous révéler.

    J. P. Govignaux
    Festival de Besançon
  • Dany Rouet a présenté quelques pages fondamentales de l'Art du piano

    1980
    L'Est républicain

    Le talent de Dany Rouet qui a maintenant largement dépassé le stade des promesses, se mesurait à l'acoustique versatile du musée des Beaux arts... La pianiste a « arrangé » quelques préludes de Debussy avant de rejoindre dans l'Isle joyeuse une plénitude digne de l'oeuvre, (…) prouvant que sa conduite parfaitement maîtrisée de cette pièce qui touche aux fondements même de la musique, lui était domaine familier. Ses qualités proprement artistiques (et ça ne s'invente guère ni ne s'apprend) lui ouvraient tout naturellement les portes de cette grande fresque que représente l'Humoresque de Schumann... Mosaïque folle dont la difficulté principale réside, pour l'interprète, dans l'art des transitions, avec pour seul guide sa sensibilité musicale. Dany Rouet a traduit tout cela de la plus belle manière... Le décevant instrument du conservatoire s'est soudainement affirmé, adéquat à soutenir l'irisation Debussyste et à fournir à ce Schumann une couleur exacte et finement sympathique : habitude d'oreille ou singulière vertu de l'interprète ?

    Robert Mauer
    Besançon – Musée des Beaux-Arts